Cela faisait longtemps
que je ne l’avais pas visité, mes pas, dans la douceur de cette matinée de
printemps m’ont menée jusqu’à lui. Tu étais toujours là mon ami. Heureuse de te
retrouver, je me suis appuyée contre toi, ma joue sur ton torse puissant griffé de profondes rides. Frais sous mes doigts j’ai suivi tes ravines stigmates de
tant de mémoires.
Me taisant, j’ai entendu…les
soupirs de tes frondaisons, les tremblements de ta ramure, le soleil jouant
dans ta chevelure…Tous ces bruits tus que j’écoutais, tous les murmures des
jours qui passent, toute l’énergie concentrée…Tes pieds à l’ancre de la terre,
tes sommets dans l’azur, la bienveillance de ton accueil, la tendresse de ton
ombre, le réconfort de ta présence vigilante, de tout ce que tu m’offrais je me
suis imprégnée !
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