mardi 30 avril 2019

La symbolique des fleurs

SYMBOLIQUE DU LYS
La fleuriste m'interroge 
Voulez-vous deux fleurs de lys ? 
C'est un peu plus cher dit-elle
Mais si majestueux 
J'imagine la composition 
Rehaussée par ces longues tiges
Éclatante de virginité 
Flamboyante de diversité 
Rayonnante au cœur  de la maternité 
Et je dis OUI






SYMBOLIQUE  DE LA ROSE
Que veut tu me dire ?
Toi la rose qui  fane
Les pétales  se détachent 
Tombent sur la petite table
Me dis-tu c'est une fin  de vie
Ou le commencement d'un nouveau cycle ?
Selon que je serai d'humeur morose 
Ou de séquence heureuse 
Ton message sera celui
Qui traverse mon esprit 
Et toi , muguet
Qui fièrement aborde tes clochettes 
Quel sons diffuse-tu?
Celui de l'orage qui gronde
Du chant des oiseaux 
Ou des pleurs des bébés 
Toi la rose, toi le muguet, vous les fleurs, vous êtes 
Ce que nous voulons que vous soyez
Nos repères,  nos références, nos yeux émerveillés 
Nos sens en alerte
Nos armes de défense 
Au paysage bétonné 

                                                                         Michèle

vendredi 19 avril 2019

Le frêne


Toi, le frère,
Compagnon aimable
Parmi les arbres de la garrigue.
Tu t’élances, indépendant,
Toujours plus haut vers le ciel.
Dur et élastique à la fois
Ton tronc supporte les pires traitements
Que l’homme te fait subir.
Tu possèdes de grandes richesses
Écorce et feuilles ont le pouvoir de soigner
Et le druide t’a adopté.

Eliette




L'amandier


Mon enfance et toi, omniprésent, semblant monter la garde à côté de la maison aux volets bleus de ma grand-mère.

Petite, j’admirais tes belles fleurs blanches au printemps, les premières qui fleurissaient et qui te faisaient une belle couronne immaculée sur ton tronc sombre. Tu ressemblais à un vénérable grand-père aux cheveux blancs.

L’hiver était fini, le vent mutin jouait avec tes petites feuilles vertes et tendres. Sous nos yeux ébahis et l’ardeur du soleil, les amandes grossissaient. Quel beau cadeau !
Je caressais ton tronc, je m’agrippais à tes branches qui me permettaient d’accéder à ton cœur, à t’entendre.
L’été à la saison des amours, les chardonnerets s’étourdissaient dans ton berceau de verdure et un beau jour des gazouillis… les petits étaient nés.
Va et vient incessants, les branches bougeaient, les feuilles s’agitaient à l’appel des petits cris. Tu vivais intensément pour moi.

Tu fais partie de ma vie, de mes racines, tu es mon arbre, l’amandier.
                                                                                                      Eliette





jeudi 4 avril 2019

Le tilleul





Sous le tilleul
Ont grandi les chênes.
Du tilleul, des saints
Ont été sculptés.
Et, quand arrive l’équinoxe
De nombreuses fleurs parfument
Les rêves sensuels des dormeurs.

                                           Josy





Les racines des arbres


Comment évoluent les racines sous la terre ?
Comment vit ce monde caché ?
Pourquoi la science ne nous permet-elle pas de découvrir les racines à l’aide de lunettes spéciales par exemple ?
Ce serait tellement captivant de regarder tout ce qui se passe sous terre.
Comment des racines d’arbres différents se rencontrent, quelles vies minuscules se cachent parmi cet écheveau.
Mais, pour l’heure, ce n’est pas d’actualité pour le commun des mortels. Alors on essaie d’imaginer, on invente des histoires, peut-être pour se rassurer ou se faire peur car ce qui est caché est un peu angoissant.
Si le sous-sol est aussi vaste que les forêts on peut éventuellement s’y perdre, d’autant plus que le soleil n’est pas là pour nous guider.
Peut-être un jour irons-nous nous promener sous la terre, au milieu des racines, comme nous le faisons parmi les nuages. Et si nous allions jusqu'au centre de la terre avec Jules Verne ?

Josy



A la vie, à la mort


De mon corps je te ferai remparts
Sans toi je n’irai nulle part
Ton rire sera mon moteur
Tes pleurs déferont mon bonheur.
Amies, à la vie nous boirons
Amies, la mort nous éloignerons
Amies, de loin comme de près
Nous suivrons les mêmes chemins
Tantôt heureux, tantôt chagrins
De toi je serai l’oreille
De moi tu seras l’autel
De la communion, de l’unisson.
Amies, à la vie, à la mort
Amies, à la vie, à l’encore

Muriel L.

Larmes d'amitié...



Tu as été ma plus grande amie, tu n’es plus qu’un fantôme lointain que la trahison a écarté à tout jamais de mon univers présent et passé.
Douceur, douleur amères
Je sais que quelque part tu rayonnes encore, que tes enfants regardent intensément la vie avec les mêmes yeux verts que toi, que ton sourire donne toujours à l’autre l’envie de te prendre dans ses bras, de te câliner sans savoir que
Sans savoir combien tu as été aimée, combien tu as reçu d’amitié, en a donné, avant de tout reprendre De laisser agoniser sur les pavés de la ville tous nos souvenirs, détrempés, saccagés, balayés d’un geste,  à jamais
Le baiser donné à un homme qui n’était pas le tien, a dilué notre complicité, effacé les fous rires, rendus malsaines nos confidences et offert à notre trésor partagé un linceul de tristesse et d’inachevé sur lequel je n’ai jamais pu verser de larmes, cœur asséché, amitié abandonnée,  jamais redonnée

Muriel L.