dimanche 29 avril 2018

L'Auteur





Pour un mot à trouver, il se damnerait…

L’eau coule sur le papier des mots, humecte d’arc en ciel les couleurs du monde, les journaux du jour.

Il piège notre lecture, son écriture satire les Unes et caricature les images.

Chaque matin son esprit s’envole, ses idées fusent…il croque la vie, il croque son temps.
                                                                                       Anne

Perspectives




Tout est en moi !
Les mots pour dire, les mots pour décrire.
Pourquoi ne me l’as-tu pas dit ?
Mon imagination s’envole…
A savoir que je pouvais tout,
j’aurais pu m’épanouir,
pour un oui, pour un non
aller au bout des jours,
en fermant les yeux…
Et heureuse attendre la suite !

Anne

Création collective






                       

TEXTE N° 1

                        La tulipe baisse la tête
                        Le muguet pointe son nez
                        Une fleur languit dans la corbeille
                        Le jardin rit
                        Imperturbable la tortue centenaire
                        Marche vers son destin
                        Fleur que flétrit
                        Fleur qui fleurit
                        Rythment le temps de la vie.


                        


TEXTE N° 2       

                        Derrière les barbelés


                        Crâne rasé
                        Dans ses yeux le jardin enfermé
                        Le prisonnier réfléchit
                        Se faire cueillir
                        Comme une vulgaire souris
                        Rabat son ego impulsif
                        Il s'empare d'un livre
                        Qui lui ouvre l'avenir

                        Dans toute sa diversité    
                                                                     Michèle.                                              

                       
                         




                       

                                                                                      

samedi 28 avril 2018

Limites


                                                              




                                                                    Limites

  C'était un temps où les poules avaient des dents, un temps ancien et mystérieux, un temps où tout était signe.

            Dans une immense forêt vivaient hommes, femmes, enfants et toutes sortes d'animaux. Y vivaient aussi des êtres étranges, ceux dont on ne parlait pas, ceux qui n'avaient pas de nom… Cette forêt était pour tout le Monde. Les limites en étaient si lointaines que seuls certains initiés les connaissaient, et ils étaient encore moins nombreux ceux qui les avaient franchies.
            C'était un monde d'arbres, certains étaient très anciens, certains mouraient et leur disparition était chantée car leur immense corps servait à tous, d'autres naissaient, seuls quelques chemins et clairières étaient dégagés par les hommes et les animaux.
            Au cours des ans deux peuples s'étaient formés, celui d'en bas qui vivait au niveau du sol le plus souvent dans des habitations creusées dans les énormes troncs et celui d'en haut habitant la canopée des arbres dans des abris utilisant branches et feuilles.
Les chemins étaient utilisés par tous, des passerelles permettaient à ceux d'en haut de se déplacer.

             Les oiseaux étaient omniprésents et leurs vocalises et roucoulements accompagnaient les chants des hommes. Des religions avaient cours dans toute la Forêt, toutes étaient acceptées, toutes étaient tolérées et les conflits étaient mineurs.

            Dans le monde d'en-haut vivait une toute jeune fille, vive et espiègle elle avait de longs cheveux brun piqués de plumes et de fleurs. Elle aimait chanter, danser, grimper, elle aidait sa mère dans les tâches quotidiennes, elle aimait aussi rêver et elle restait de longs moments au sommet de son arbre préféré, un chêne immense qui se dorait à l'automne. Tacitement tout le monde respectait ses retraites et elle était parfois solitaire.

            A sa naissance sa mère avait tout de suite vu qu'elle était différente, ses yeux noir grand-ouverts l'avaient fixée intensément, sa peau laiteuse et lisse était marquée à la base de la colonne vertébrale par une tache bleue. Elle s'inquiéta, questionna les anciens et ceux que l'on nommait les Sages. Les réponses furent vagues et poétiques, mais une très vielle dame prédit à l'enfant un destin hors du commun « Elle nous sauvera tous ! »

           L'enfant grandit en force et en beauté, sa tâche ne la préoccupait pas, jusqu'au jour où la Maladie arriva. Elle touchait aussi bien ceux d'en haut que ceux d'en bas, seuls les animaux semblaient épargnés et l'on ne savait rien des créatures obscures. Les personnes tombaient dans une profonde léthargie et au bout d'un temps parfois très long mouraient. Tous les remèdes connus furent essayés et on en confectionna d'autres, on fit appel à tous ceux qui savaient et même à ceux qui ne savaient pas, aux puissants comme aux plus humbles… rien n'y faisait et la Forêt devint silencieuse.

            La jeune fille se mit à souffrir dès le début de l’épidémie au bas de son dos, sa tache lui brûlait, elle ne pouvait plus dormir et l'inquiétude pour son peuple l'envahit totalement, se mêlant à cette souffrance.
Une nuit une force étrange la poussa à descendre la longue échelle qui conduisait au sol et à suivre un des chemins qui menait à la grande clairière où se déroulaient fêtes et cultes. Dans ce lieu baigné de lumière elle ne reconnaissait rien et soudain elle fut entourée par des êtres étranges, certains pauvrement mis, d'autre richement vêtus. Mais leurs allures avaient quelque chose de bizarre, leurs mains n'étaient pas toujours des mains et tous leurs visages étaient dans l'ombre.

            Le plus grand se rapprocha d'elle : « Veux-tu aider ton peuple ? Veux-tu aller chercher le médicament salvateur ? » Elle répondit « Oui » que pouvait-elle dire d'autre, Elle se sentait comme dans une transe, comme dans une réalité « autre », comme quand elle mâchait avec ses amis les baies rouges au pouvoir hallucinogène.
« Alors écoute. Tu vas devoir sortir de la Forêt, tu vas devoir franchie la limite, quitter ton monde. Tu rencontreras un homme que tu séduiras et qui te donnera la formule du remède. Tu ne pars pas seule, celui-ci va te guider, tu possèdes le Signe, et nous te respectons. »
Tous disparurent et ne resta avec elle qu'un petit personnage au visage rond, au corps rond, au visage découvert, au regard intelligent et moqueur… Et c'est ainsi qu'ils partirent, la belle jeune fille et celui qu'elle nomma Bouboule pour elle-même.

            Le voyage fut long et les épreuves nombreuses. Il y eut le torrent glacé, tumultueux qu'ils franchirent en lançant un pont de branches et de lianes, il y eut une barrière infranchissable de ronces et d'arbustes couverts de longues aiguilles acérées. Ils s'assirent et « Bouboule » lui apprit à utiliser la force de son esprit pour ouvrir un étroit passage…
Elle eut froid et faim, elle eut chaud et soif, ses pieds saignèrent, ses mains, ses bras, ses jambes se couvrirent de plaies, elle voulut renoncer mais toujours une voix en elle l'encourageait et « Bouboule » était toujours là prévenant, calme et de bonne humeur, il ne semblait souffrir de rien...Ils dormaient quand venait la nuit et marchaient avec l'aurore et enfin la « limite » fut là, la fin de la forêt, la fin de son monde… Ce n'était même pas spectaculaire, c'était la fin, tout simplement… Bouboule disparut, elle se retrouva seule, elle sortit de la forêt, elle se sentait forte, elle se sentait belle, elle avait changé, elle se sentait femme.

            Tout se déroula comme les êtres obscurs l'avaient prédit, après une douce marche dans d'immenses prairies elle rencontra des hommes qui l'entourèrent et la conduisirent dans leur village auprès de leur maître. Seul un très vieil homme connaissait sa langue et servit d’intermédiaire. Tous étaient fascinés par sa beauté et par la force qui se dégageait d'elle, ils la respectèrent, les femmes s'occupèrent d'elle, elle but mangea et dormit longtemps. A son éveil un jeune homme était près d'elle, beau et rieur, il l'aida à se lever et l'interrogea toujours pars l'intermédiaire du vieillard. Il ne pouvait comprendre qu'elle soit venue de si loin pour trouver un médicament si connu chez lui, mais il l'écoutait, il la regardait, sa voix était comme un chant d'oiseau, et plus le temps passait, plus  il tombait amoureux d'elle. ..Ils s’aimèrent simplement et passionnément, il lui donna la formule du remède, il lui offrit sa main et son royaume car il l'aimait et ne voulait pas qu'elle reparte.  Mais une nuit elle l'endormit avec ses chants et partit sans se retourner.


            Elle rentra dans la forêt, un chemin s'ouvrait à elle et se refermait derrière elle, elle arriva chez elle et peu à peu la forêt se remit à chanter, elle pleura les morts et soigna ceux qui étaient atteints du mal mystérieux. Elle retrouva son chêne et sa sérénité, ses chants, ses amis. Au bas de son dos la tache bleue avait disparu.

            Parfois la nuit, sur son lit de plumes elle cherche le corps de l'homme qu'elle séduisit et qu'elle aimât peut-être.                                                                                               
                                                                                                                                  Simone.

jeudi 26 avril 2018

Histoire d'Elle




        

            C’était hier…ou avant-hier…il y a très longtemps surement, car Elle n’a pas d’âge…
          A l’époque de sa naissance, son pays était si plat, si aride, si pauvre et désertique que personne n’aurait parié sur une renaissance. Il faut avouer que les guerres, les disettes, les fléaux l’avait laissé exsangue.
          Sa famille végétait dans une sorte de trou à rat immonde et sordide, sans avenir, sans espoir, sans désirs, sans même imaginer qu’on puisse s’en sortir. Un travail sans espoir était leur futur.
       Or un jour, lequel ne me le demandez pas, il vint à passer au village un personnage pittoresque et hilarant qui a force de blagues et de pirouettes a ramené un sourire sur leurs lèvres et un pétillement dans leur regard d’habitude si morne. Beau parleur il leur a donné à voir des merveilles sorties de son chapeau. L’imaginaire du village s’est enflammé, tous ont eu envie de sortir de leur quotidien, de respirer, de s’ouvrir à un autre monde, d’acquérir toutes ces richesses, de se faire plaisir, de vivre sans compter. Son slogan était « dépensez et profitez ! » Elle fut la plus ensorcelée ! Elle le suivait comme une ombre des espoirs plein les yeux.
        Mais…l’Homme les ayant bien appâtés, ayant fait briller tant de beauté cachée voulu repartir, sa publicité était faite, plus jamais le village ne serait serein, chacun rêvait d’acquérir du tout ou du rien… le besoin de dépenser était là. Le village entier voulut le retenir, se demandant comment le garder parmi eux ?
         L’Homme qui était illusionniste… spécialiste du vent… leur proposa de leur offrir une nouvelle vie d’aisance contre le reste de leur existence qu’il viendrait chercher quand bon lui semblerait.
         Ce pays triste et pauvre était très religieux, pétri de sorcellerie, chacun avait son amulette, les chamanes y étaient pléthore, la peur de la mort omniprésente. Leur peur de Dieu ou diable était pétrie de superstition. Tous se récrièrent donc…sauf Elle.
        Échanger cet endroit exécré et cette famille sans le sou ? Oui ! Oui ! Oui ! Après tout elle était jeune sa vie serait longue, que risquait-elle ? Elle suivit l’Homme comme les rats avaient suivi le joueur de flûte, ensorcelée de tant de choses promises.
       Au début, tout fut parfait : le luxe, l’abondance, l’oisiveté, tous ses désirs réalisés, tout effort épargné. Les voyages, les maisons, les voitures, les vêtements…
         Malheureusement, l’Homme était omniprésent, comme une ombre ses pas suivaient les siens, même seule elle savait sa présence. Il l’épiait, la scrutait, savait le moindre de ses gestes, de ses besoins. Ses tentations ne la laissaient pas en paix.
         Elle était dans une cage dorée, tout le matériel lui était donné en abondance, mais sans amie, sans parents, son existence était vide. L’Homme lui avait retiré l’essentiel, les rêves, les envies, les désirs, les fantasmes, son cœur ne battait plus pour la joie, l’amour et tout ce qui fait de l’existence une fête.
         Elle se mit alors à regretter son plat pays, la promiscuité de ses frères et sœurs, ses parents, son village, la chaleur des siens, la simplicité des soirs autour du feu de cheminée... et même le labeur harassant du travail de la terre, lui parut être un paradis de joies simples, de convivialité et d’entraide. Elle dépérissait…Elle ne rêvait plus sa vie bien que de loin sa vie fut un rêve !
          L’Homme attendait...elle comprenait enfin qu’il lui avait offert une illusion…qu’elle avait échangé sa vie contre du vent…et le vent l'emportait !           Anne.

Brésil et la chenille Caroline.



Conte pour enfants


Brésil et la chenille Caroline

                         Il était, dans un temps indéfini, un village composé d’igloos magnifiques, de grands igloos tout blancs. A l’intérieur des tapis, des coupes en or, des vases en argent, des meubles en glace faisaient penser à un conte des mille et une nuits. On aurait dit l’Afrique transposée au pôle nord.
                       Dans cette contrée tous les animaux se côtoyaient, les ours blancs étaient les amis des girafes aux longs cous, les loups transportaient les écureuils sur leurs dos, les crocodiles nageaient avec les enfants dénudés.
                      Seul un petit garçon, à l’écart, portait un anorak, car certains préféraient le chaud et d’autres le froid ; et chacun avait le choix de la température. Il s’appelait Brésil, du nom d’un pays disparu.
                      Un matin, il sortit de son igloo, vêtu toujours de son anorak et se dirigea vers la rivière dorée où coulait de l’or fondu. Il suivit la rive en sautant à cloche-pied. De temps en temps, il se laissait tomber dans l’herbe haute où les fourmis cheminaient en dansant.
                    Tout à coup, il aperçut une chenille rouge qui se dandinait et qui lui adressa la parole, étonnant même dans cette contrée :
-Hé-ho ! Toi qui vas vite, pourrais- tu me conduire chez mes parents ? Ma mère est très malade et je ne peux arriver rapidement près d’elle.
                    Brésil, qui trouvait la chenille sympathique, la posa dans sa main pour l’amener à bon port.
- Comment t’appelles-tu et où habitent tes parents ? demanda-t-il.
- Mon nom est Caroline et je vais te conduire.
                     Bon an, mal an, ils cheminèrent à travers la prairie. Soudain, la chenille tomba de la main de l’enfant et se mit à se tortiller.
-Je suis tombée sur un chardon et je vais me transformer en vilaine bête à deux têtes.
Sous les yeux ébahis de Brésil, Caroline devint un monstre horrible.
                       Il se mit à courir pour lui échapper, mais elle était devenue plus grande et plus rapide que lui. Elle parvint à ses côtés.
                       Maintenant, dit-elle, je ne sais plus où sont mes parents, j’ai perdu la mémoire mais je crois me souvenir qu’ils habitent à côté de la cascade. Vont-ils me reconnaitre ?
L’enfant était bien ennuyé. Comment remplir sa mission en pareille compagnie ?
                       Il essaya d’écouter le fracas de l’eau, il tourna dans tous les sens puis vit un aigle immense qui planait vers un rocher. Il doit aller boire, pensa-t-il et il se dirigea vers le lieu où l’oiseau avait disparu, suivi de l’horrible Caroline.
                       Là, un spectacle merveilleux l’attendait : L’eau, chargée d’or, qui sautait de pierre en pierre, formait un rideau miroitant au soleil.
- Il me semble que mes parents habitent derrière la cascade, dit le monstre.
Derrière la cascade ? Mais comment la franchir ?
                        L’aigle qui se désaltérait entendant ces paroles proposa son aide :
- Si tu veux, je peux te porter tout là-haut où tu trouveras un chemin pour passer derrière la cascade. Il y a un tunnel à descendre pour rejoindre une grande salle.
- D’accord, mais Caroline ne pourra pas me suivre. Je vais la laisser ici.
                        L’oiseau survola Brésil qui parvint à s’accrocher à ses pattes. Il put admirer ainsi le paysage. Il vit, au loin, son village d’igloos scintillants et trouva qu’il s’était beaucoup éloigné. Une angoisse le saisit :
- Quand Caroline sera près de ses parents, comment pourrai –je  retrouver les miens ?
                        Il n’eut pas le temps de réfléchir davantage car il venait d’atterrir sur un rocher pointu qui lui transperça la cheville. L’aigle s’éloignait déjà. Brésil se retrouvait tout seul, loin de tout.
                      Heureusement que dans son pays les plaies se cicatrisaient toutes seules. Il n’eut donc pas mal et put se remettre en route à la recherche du tunnel.
Il le trouva, enfoui derrière quelques branches d’un arbre violet.
                       Il commença à descendre lentement pour ne pas glisser dans les flaques d’or. L’obscurité ne lui faisait pas peur mais de grosses chauves-souris le frôlaient en riant et il devait se faire tout petit à chaque fois.
                   Enfin il arriva dans la salle tant attendue. Elle était immense comme une cathédrale, remplie de stalactites d’or et d’argent. De grandes feuilles souples couvraient le sol et, sur l’une d’elle, il vit deux chenilles rouges, une qui grignotait et l’autre qui dormait.
-         Etes-vous les parents de Caroline ?
-         Oui, oui, répondit la plus grosse. Ma femme est malade et elle attend sa fille avec impatience.
               Comment leur expliquer que leur jolie chenille s’était transformée en horrible bestiole ? Il se mit à pleurer. Il était épuisé, affolé par cette aventure qui le dépassait. Il commença à appeler ses parents mais personne ne pouvait l’entendre derrière cette cascade.
                Le père chenille réfléchissait sur sa feuille. Seul, le sanglot de Brésil troublait les pensées de chacun.
                 Soudain, l’enfant sentit une présence près de lui. Il se retourna pour se trouver nez à nez avec le chat Kouki qui lui murmura : « Ne crains rien, je suis là, je t’ai suivi depuis ton départ de l’igloo mais il a fallu que je grimpe le long de la cascade avec Caroline, c’est pourquoi je n’arrive que maintenant »
                  Brésil ne s’étonnait plus d’entendre un animal parler.
-         Caroline est ici ? mais que vont dire ses parents ?
Le papa chenille avait entendu ces paroles.
-         Caroline ? Ma fille ?
-         Oui, mais elle est  maintenant transformée en monstre à deux  têtes.
-         Alors elle n’a pas écouté mes conseils. Elle a voulu quitter la grotte pour chercher de l’aide parce que sa maman était malade, mais il ne fallait surtout pas qu’elle tombe sur un chardon.
Heureusement vous l’avez ramenée et les grosses feuilles de la grotte vont servir d’antidote et la guérir.
Mets-toi à table, ma fille.
                 Caroline sortit doucement d’un recoin et se jeta sur sa nourriture habituelle.
-         Les enfants font leurs propres expériences, dit philosophiquement le papa. Il serait temps que vous repartiez chez vous avant la nuit. La maman de Caroline va s’endormir doucement près de sa famille. Il ne faut pas être triste, elle a vécu une longue vie heureuse et elle a besoin de ce grand repos éternel.
                 Après avoir dit « Au revoir » Brésil et Kouki repartirent chez eux, chacun réfléchissant de son côté à cette grande aventure.                        Josy