Tant de
sourires épars pour une seule larme
Tant de
larmes argentées pour un pauvre sourire
Tous ces
regards se croisant, se perdant
Tous ces
êtres assoiffés d'amour et de beauté
Cette
fuite éperdue vers un ailleurs sans peur
Cette
prison au bout d'un chemin dévasté
Tous ces
hommes effrayés par ces guerres sans nom
Ces
femmes, ces enfants,ces vieillards aux yeux tristes
Tous ces
enfants dans la poussière des camps
Jouant à
s'aimer et à se retrouver
Toutes ces
villes, ces mégapoles, ces immeubles si hauts
qu'ils
trompent les oiseaux, effrayent les nuages,
et font
rêver d'ailleurs paisibles et respectés.
Tous ces
artisans de la beauté, tous ces artisans de la tendresse
Tous ces êtres
vivants, entrelacements d'âmes, de corps,
de
plantes, de roches, d'animaux, de laves et d'eaux glacées…
Les mots
ne savent plus dire l'amour de cette terre,
ne savent
plus dire la bonté, la beauté et la peur.
Simone
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