Lorsque
je vois poindre tes premières feuilles
Je
sais que je vais bientôt t’admirer
Mais
avant je vais surveiller tes ennemis déclarés
Les
escargots, qui veulent te dévorer.
Enfin,
te voilà fièrement dressé
Dans
l’éclatante beauté de tes pétales blancs
Jaillissant
de ta couronne immaculée
Tes
étamines orange parfumées.
Un
souvenir me vient en mémoire
Assez
cuisant pour l’enfant que j’étais
Ma
grand-mère penchée sur mon doigt blessé
Posant
un pétale dans l’alcool macéré. Aïe aïe.
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