Dans la forêt de mon
âme, égarée, solitaire, je me cherche moi-même…
Je m’abrite sous
l’arbre aux souvenirs dont la cime m’ôte la vision, la perception du temps.
Rêverie verdoyante, ondulante au gré du vent de mes tourments.
Effrayée par l’orage
de mes sentiments, mue par un secret instinct, je cherche dans les régions
inconnues de mon cœur un passage probable, un espoir d’évasion.
Une voix venue du ciel, soudain, attise mon courage.
Un oiseau s’envole, gazouillant, emportant sous son aile le démon de mes peurs
d’enfants.
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