dimanche 11 mars 2018

Psyché et l'Amour…



                                




         


          Psyché et l'Amour…

            Baiser de marbre en latence
            Psyché réveille toi de ta petite mort !
            Le marbre si froid de sa main sur ton sein
            de tes bras en couronne
            sur ses boucles glacées…

            Psyché, réveille-toi !
            Tu es vivante, tu es femme, tu es mère
            Ces Dieux se jouent de toi.

           
            Jeune et beau, oui, il l'est !
            Et ses ailes si pures
            Volera-t-il avec toi ?

            Que votre désir soit plus fort que la pierre
            qui enferme vos âmes,
            Quittez donc enlacés ce monde glacé.

                                                         Simone

Couple déchiré...














Une fleur fragile, coquelicot de tissu,
contraste dérisoire,
métal déchiré, martelé,
tordu et coloré.

Une fleur, signe de vie,
tenue à bout de bras,
par l'homme de métal, tête presque arrachée
esquisse de virilité.

A bout de bras, à bout de cœur,
de son autre bras tendu tient,
à peine,
un être féminin,
sans doute,
métal froissé, plié.

Le TOURBILLON de la VIE,
cet équilibre en tension,
en retenue limite de l'arrachement ?

Et le regard revient au rouge infime de la fleur
sourire de sang
dans cette violence déchirée.
                                                                Simone

L'amour.



 L'eau coule de tes ailes, Ange,
L'eau coule
Ruisseau venu d'un ailleurs
Sur une terre sèche et fleurie.

L'eau coule et le regard se perd
Dans le bleu d'une mer devenue ciel,
Et le regard cherche, doute…
Où est l'amour ?

Légèreté, corps vaporeux
En un seul réunis, là-bas, lointains et proches,
A peine posés, à peine déposés
Flottants dans le blanc
Transparence des tissus.
Le regard cherche et se perd,
Corps à peine entraperçus,
Visages si fins l'un vers l'autre tournés,
Si beaux si jeunes.
Est-ce l'Amour, enfin ?

Mais il y a la roche, là-bas,
Comme un appel, comme une violence de la terre.
Mais il y a ces arbres tordus, tortueux,
Comme en images duelles
Depuis si longtemps enracinés.
Est-ce cela l’amour,
Cette presque violence, comme en retrait ?

Mais l'eau coule de tes ailes immenses, Ange,
L'eau des pleurs, l'eau de la vie ;
Tu es belle et tu es femme,
Es-tu l'Amour mélancolique ?                        Simone,16-02-2018