vendredi 28 février 2020

Écrire un poème sans contrainte - Christel -




Oui...tout est signe 
Signe d'eau, signe d'air, de feu,de terre
L'absence est présente, violente
Les soirs d'été chaud
Les corps d'amour éperdu 
Oui...tout est signe.

Écrire un poème en utilisant l'anaphore.- Christel -


Rêve du cheval fou

Rêve du galop
Rêve ce cauchemar                                   
Rêve de ta chute 
Rêve de ta douleur 
Rêve de ta chaleur 
Rêve de ton sang
Rêve encore et encore.


" Recevoir un cadavre sur ses épaules" 4ème de couverture - Christel -

Elle, Héloïse, n'était pas prête à recevoir le cadavre sur ses épaules, cette jeune fille, douce, agréable, pouvait-elle imaginer en  pénétrant silencieusement dans la chambre que sa vie allait basculer!

L'homme pour qui elle avait rompu tout lien familial n'avait il pas dans son sang ce je ne sais quoi d'étrange, de maléfique?

Entrez dans ce monde et vous aurez du mal à en sortir indemne!

Apparition - Christel -


Il m'est apparu au détour d'un sentier de garrigue, je cherchais du thym...tout cela est tellement banal au départ puis!

       Grand, barbu blanc, ses rares cheveux ébouriffés sur un crâne oblong pareil à un ballon de rugby, les yeux bleus à découvrir sous des lunettes de myope, il était déjà dans ma vie comme un point d'interrogation.
Ses vêtements de forme disparate , de couleur indéfinie complétaient cette intéressante apparition.
Cependant ce qui me surpris davantage étaient ses mains, longues, nerveuses, presque manucurées de même que ce sourire discret, moqueur.
Dans ses mains une laisse de chien pendait mais aucun chien à l'horizon bel et bien un âne derrière ce maître ! L'autre main tenait un livre.

Sa voix je ne saurais en parler, sa langue encore moins. D'où venait-il? Mutique et moqueur.

Oú vivait- il ? Aucun véhicule visible alentour. Un ermite, un personnage téléporte depuis le moyen-âge, je l'imaginais parlant une langue de poète et peut-être me séduisant.


Un appareil photo très ancien - Christel -


       Henry de Monfreid ...oui, bien sûr vous connaissez cet homme extraordinaire, cet aventurier, mais me connaissez vous?
Qui suis-je?
Une simple boîte remplie de vide? Mais touchez-moi, regardez moi!
J'aime les doigts hésitants qui caressent mon cuir craquelé, l'intérieur de mon corps de velours rouge,doux, arrondi.
Regardez
Mes yeux restés ouverts prêts à saisir le monde, ce monde que j'ai parcouru sans relâche mes lanières passées autour du cou d'Henry. Je me souviens de la chaleur des jours, de l'air glacial des nuits du désert et de toute cette beauté captive en moi.
Oui, j'ai volé au monde des instants d'éternité gardés en moi,
mais pensez-vous que je n'ai pas tremblé, exulté, pleuré sans larmes...ne suis je pas inanimé ?
  À la question d'Alphonse de Lamartine " objets inanimés avez-vous donc une âme ?" Ma réponse est: Oh que oui !!!

jeudi 6 février 2020

En s'appuyant sur des mots donnés...-Simone -

Dans des régions inconnues, marche la belle… et sa marche est rêverie. Elle ne suit pas le chemin bien tracé de de ce passage. Elle suit un secret instinct qui la mène de plus en plus loin, au plus noir de la forêt, vers une cime inexplorée.
Elle marche, solitaire, un démon dévore son cœur et les orages, à l'horizon, éclatent et nimbent son visage trop pâle.


"La prison la mieux barricadée" - Simone


La prison la mieux barricadée
Est celle de ton âme.


Ses barreaux sont d'acier
trempé de tes larmes,
Ses murs sont de lave brûlante
et d'espoirs arrachés.
Tu dors sur une couche de stupeur
et de rage.

La prison la mieux barricadée
Est celle de ton âme.

Toi seul en a les clés.
Comment les retrouver si tu les as perdues ?
Un rayon de soleil dessine sur le mur
le sourire
de l'enfant que tu fus.

Regarde ! Toi seul peut entrouvrir cette porte fermée…

Courage ! - Simone -

Il pleut, j'enrage…
Ma douce, je rage

et sur ma nuque
             Oh! courage!
l'eau glisse, glisse
de mon cou vers
mes pieds


   et j'enrage
      et je patauge…

Mirage de l'arc-en -ciel
Même le soleil pleure de rage…
       sans courage…

 Je cours, je cours…

             En rêve tu cours !!!
Tu oublies ton âge !
Et sans courage
Tu rages 
             de plus pouvoir
                           courir !