C’est dans cet avion qui m’amène à des milliers de kilomètres que
je prends conscience d’autres horizons…
Et c’est lorsque nous amorçons enfin la descente, que je
découvre alors, de mon hublot, un
panorama surprenant : pas un coin de terre vierge, seul, un fleuve entouré de marécages, semble se
faufiler au milieu des arbres touffus qui me font penser à des « brocolis »…
Par
endroit, des barges immenses troublent
cet insolite paysage, on y aperçoit des silhouettes qui semblent chercher un
trésor, probablement un camp d’orpaillage.
Nous
survolons la forêt amazonienne.
A
l’arrivée, la chaleur humide m’étreint et me coupe le souffle.
Un
véritable comité d’accueil métissé semble nous attendre, outre les Créoles, des
Amérindiens, Bushinengues,
Hmongs…Tous veulent porter nos valises, nous conduire, nous mettre en garde
contre les bestioles dangereuses…
Nous sommes
au cœur de ce petit pays pourtant bien français, qu’est la Guyane.
Monique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire