C’est le voyage qui m’a menée à toi,
jasmin, tu n’es pas de ce sol qui m’a vu naître et j’aime savoir qu’il me
faudra me remettre en route pour te retrouver et profiter de ton parfum…
Petites fleurs nous nous sommes connues
en Tunisie, vous étiez cachées dans un vilain bosquet, rien de tape à l’œil
dans votre posture mais de l’attrape-nez… C’est
à Karachi que je vous ai retrouvées, odeur puissante et suave effaçant celles
des voitures de la cité, annihilant les tristes relents des ruelles. Puis par
intermittence, aux quatre coins du monde vos effluves ont accompagné mes pas,
parfumé mes découvertes…
Modestes fleurs, vous sublimez
l’ordinaire, donnez du sacré aux émotions humaines et, en toute discrétion,
c’est la nuit que s’exhalent vos soupirs embaumés, recueillis par nos sens
envoûtés.
Muriel L
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire