Lorsque
je vois des gens du voyage, non pas ceux de maintenant avec leurs belles
caravanes et leurs paraboles sur le toit, je pense à ceux d’autrefois, de ma
jeunesse.
Un
matin, aux abords du village, on voyait un campement hétéroclite, enfants et
chiens couraient un peu partout et dans la journée, les gitans proposaient aux
villageoises paniers et mercerie. Et puis, brusquement, comme ils étaient
apparus, ils disparaissaient.
Il
me revient en mémoire, un couple de ces gens, dont j’attendais avec impatience
la venue. Elle, petite et ronde, le teint basané et lui, grand et sec. Ils
arrivaient dans un vieux fourgon. Au début, on se regardait de loin et puis, un
jour, je me suis approchée et nous avons sympathisé. Invitée à entrer dans leur
foyer, je suis très surprise de découvrir un intérieur rutilant de propreté
avec de jolis rideaux blancs aux petites fenêtres.
Un
sentiment de bien-être et de douceur se dégage de cette pièce et m’envahit. Gentillesse
et écoute de mes amis qui n’avaient pas d’enfant m’ont beaucoup apporté.
Je
ne les ai jamais oubliés.
Eliette.
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